J'ai trouvé à Palomino la destination pour ne rien faire. Quand chez toi il est l'heure de bosser, qu'arrivent les premiers virus avec le froid, à Palomino il y a 30°C, un grand soleil, une piscine, des hammacs et une plage sans fin.

Deux jours suffiraient avant de s'y ennuyer. Mais j'y a retrouvé Julien et Arnaud, mes copains parisiens, et il y a eu deux activités, outre le petit déjeuner, le transat et le diner, qui nous ont maintenu éloignés de l'ennui.


La première activité réjouissante du coin fut le tubing. Une moto nous a emmenés, nous et nos bouées,en amont du fleuve. Et nous sommes descendus, au gré du courant, pendant deux heures posée sur l'eau, jusqu'à l'embouchure, jusqu'à arriver dans la mer.

Dépense énergétique : 0cal. Allez j'exagère, 10cal parce que le soleil nous a donné chaud ! Ahah.

L'intérêt était visuel, car nous étions dans la jungle. Cette végétation épaisse et variée est tellement belle je ne m'en lasserai jamais.


L'autre activité fut un match de foot. Tu me connais, je suis passionnée de ce sport comme de littérature russe... mais avec les Colombiens qui s'excitent devant les matchs de qualification pour le mondial de foot 2018 c'est une autre histoire.

Voir un match ici c'est un spectacle incroyable. Se jouaient ce soir-là les quatre derniers matchs de qualif de toute l'Amérique du Sud. Et les scores dand un mouchoir de poche électrisaient le continent entier ! Mes amis de Bolivie Perou et Chili m'écrivaient leurs espoirs tandis que je vivais le match Colombie-Perou.

La Colombie a finalement gagné sa place dans le championnat. Dans le bar, c'était comme s'ils avaient carrément gagné la coupe du monde !

Cette énergie, positive et optimiste, la folie des commentateurs, tout était invraisemblable, démesuré et j'avoue leur avoir envié cette euphorie quelques instants. Cela a donné une bonne ambiance pour la soirée !